HISTORIQUE
La Médaille commémorative du Maroc a été créée par la loi du 22 juillet 1909, en vue de récompenser les troupes qui, aux ordres du futur maréchal Louis LYAUTEY, furent engagées dans les opérations de pacification effectuées de 1907 au 20 juillet 1912, date de la promulgation du traité de protectorat du Maroc. Elle fut remise à 63 200 titulaires.
Remarque : les opérations effectuées en 1915, puis de 1925 à 1926 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste ABD EL-KRIM, furent récompensées par l’attribution de la Médaille Coloniale avec les agrafes " Maroc 1915 et Maroc 1925-1926 ".
BÉNÉFICIAIRES
La Médaille commémorative du Maroc récompensait les militaires, marins, indigènes, les personnels de la marine, les fonctionnaires civils ainsi que les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires ayant pris part aux opérations militaires de pacification, ou contribué à la défense des propriétés sur tout le territoire marocain.
CARACTÉRISTIQUES
RUBAN
Largeur de 36 mm. Vert avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2 mm pour les latérales.
AGRAFES
Quatre agrafes en argent, de style oriental :
¨ CASABLANCA décernée aux marins et soldats embarqués à destination de cette ville du 5 août 1907 au 15 juin 1909
¨ OUDJDA décernée pour les opérations effectuées entre le 29 mars 1907 et le 1er janvier 1909 ;
¨ HAUT-GUIR décernée pour les opérations effectuées entre le 6 mars et le 10 juin 1908 et celles menées du 15 août au 7 octobre 1908 ;
¨ MAROC décernée pour les opérations postérieures à 1912.
INSIGNE
Médaille
ronde en argent, du module de 30 mm. Gravure de Georges LEMAIRE.
Sur l’avers : l’effigie de la République casquée et couronnée entourée de la légende
REPUBLIQUE FRANÇAISE.
Sur le revers : l’inscription
MAROC surmontait des attributs militaires rappelant la collaboration des troupes de l’armée de terre et de la marine. Sur les drapeaux, l’inscription
HONNEUR ET PATRIE et les noms
CASABLANCA, HAUT-GUIR, OUJDA.
La bélière était formée de deux branches de laurier surmontées d’un croissant.
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