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NAUFRAGE et NOYADES en 1846

Dans les registres des décès de la commune de La Teste, à l’année 1846, nous pouvons lire que le lougre « le PERCÉVÈRANT » a fait naufrage sur le havre d’Arcachon le 26 mai.

Un lougre d’après le «Dictionnaire de la Marine » de Willaumez

Petit bâtiment souvent bordé à clin. Il a beaucoup de tirant d’eau à l’arrière, mâté d’un grand mât, d’un de misaine et tapecul, tous les trois inclinés sur l’arrière, et d’un beaupré court. Ses basses voiles sont à bourcet et il grée des huniers. Les plus grands portent des perroquets volants.

Dans le « Larousse » il est précisé qu’il s’agit d’un petit bateau de cabotage des ports de l’Océan et de la Manche.

* Le 11.06 découverte d’un premier noyé sur la plage d’Arcachon :
- Jean LABARTHE, marin, âgé de 15 ans, fils légitime de + Jean, charpentier, et Marie LABARTHE, demeurant à La Teste ; les témoins furent Arnaud LABARTHE, charpentier de haute futaie, 25 ans, et Jean MOUREAU, propriétaire de 44 ans.

* Le 20.06 trouvé un cadavre sur la côte de l’Océan, au lieu dit la Garonne :
- Pierre PICHARD, commandant, âgé de 48 ans, natif de La Teste ; petit-fils de Isaac PICHARD et Gratianne LATAILLE ; fils de Pierre PICHARD et Jeanne LESTAGE, × le 06.02.1788 à La Teste ; ° 25 prairial an 6, frère de Joseph, Marie, Jean et Jacques ; × avec Marie Geneviève DIGNAC le 23.07.1827 à La Teste, dont il eut 2 filles : Anne Elizabeth, ° le 28.05.1828 et Jeanne ° le 11.03.1830 ; les témoins furent François MEYNIÉ, syndic des gens de mer, 61 ans, et Jean Baptiste BELLANGÉ, marin âgé de 29 ans.

*Le 26.06 trouvé un cadavre tombé sur la côte de l’océan au Ferret :
- François BERRON, matelot, 34 ans, natif de Lacanau (Médoc), fils de + Antoine et + Pétronille MEYRE, × Marie DIGNAC le 12.03.1846 à La Teste ; les témoins furent Pierre DIGNAC, 28 ans et Jean DIGNAC, 26 ans, aussi marins et beaux-frères du défunt.

Pour chacun d’eux, c’est Jacques Charles BAYLE, adjoint au maire de la commune de La Teste, qui remplissait les fonctions d’officier public de l’état civil.

Une autre noyade, d’un particulier, est notée pour cette même année.

* Le 15.08.1846 trouvé un cadavre sur la côte du bassin, près du Cap-Ferret :
« Les Sieurs Henry CROIZET, papetier, âgé de 25 ans, et BEGUE, tonnelie,r âgé de 28 ans, demeurant à Bordeaux, s’étant rendus sur les lieux accompagnés de Jean MOUREAU, garde-champêtre de cette commune avaient reconnu le cadavre pour celui du Sieur Auguste DAROU aîné, commis négociant domicilié à Bordeaux, âgé de 34 ans, époux de Marie LIMOUSIN, et noyé dans l’océan le 09 du courant à 2 heures de l’après-midi.

On ne se noyait pas seulement quand un bateau faisait naufrage… !!!