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De la Perplexité du Généalogiste Amateur... Débutant...

Quelque peu dérouté lors de nos errances à la recherche de mes aïeux, dans cette paisible contrée du Maine et Loire au nord-est de Saumur et après nous être longuement penchés sur les archives d'état civil des maries de Courléon, Vernoil, Méon, Parçais les Pins, Vernates, Vivy, Neullé... Nous étions dans l'impasse.
Toutefois, que les personnels des dites mairies soient remerciés pour leur accueil toujours bienveillant. Nous n'étions pas venus les solliciter sans argument. Mon ancêtre, Pierre CHAUSSEPIED, décédé à Courléon en l'an XII de la République nous guidait.
Je décidais de lancer un S.O.S par le truchement du bulletin du C.G.B.A.P.B.
Ce qui constitue la ou "une" réponse aux questions 05-68 et 05-69 du bulletin n° 31.
En fait des contacts pris avec l'Association Généalogique de l'Anjou, peu avant que nous paraisse ce n° 31, nous permettent de trouver le bon chemin.

Relevé à la mairie de Courléon:
Acte de décès en date du 5 Brumaire an XII à Courléon de Pierre CHAUSSEPIED, cultivateur, né à Courléon, fils de Louis et de Quaterine TREPREAU, déclation faite par François CHAUSSEPIED, oncle du défunt, sergier et Louis CHAUVEAU, sacriste demeurant à Courléon.

Avec ces informations rien ne colle, pas moyen d'établir ma filiation, pas de mariage Louis CHAUSSEPIED et Catherine (Quaterine) TREPREAU pouvant constituer les parents de Pierre.
Je demande alors copie de l'acte de décès du dit Pierre aux Archives départementales d'Angers.

Voici le résultat:
Acte de décès en date du 7 Brumaire an XII à Courléon de Pierre CHAUSSEPIED, cultivateur, né à Courléon, fils de Louis et de Catherine HERVE, déclaration faite par FRançois CHAUSSEPIED, oncle du défunt, sergier et LOuis CHAUVEAU, sacriste demeurant à Corléon.

Sur ces données tout alors se met en place et je remonte ma branche, sans tomber, jusqu'en 1600 environ. J'ai vérifié, il n'y a pas d'autre Pierre CHAUSSEPIED à cette époque dans la région.

Commentaire:
Deux jours séparent la rédaction des deux actes, la seconde inscription semble bonne. Le "tonton" François devait être très "ému" lors de la rédaction du premier. Sa propre belle sœur était Catherine HERVE et la belle soeur du défunt (son neveu) était Perrine TREPEAU..., il a donné le bon prénom mais a confondu les noms...

Deux jours plus tard, à têtes reposées, les choses sont rentrées dans l'ordre. Ils ont cependant oublié de rectifier la première rédaction. Ceci n'est qu'une hypothèse, mais n'est ce pas aussi comme cela que peut s'écrire l'histoire?.

On comprendra notre perplexité en associant ces divergences au fait que mon ancêtre Pierre, lors de sa naissance, fut doté d'un second prénom "François" qu'il conserva jusqu'à son mariage avec Marie CHAUVEAU (qui se remaria avec un Louis TREPEAU). Le second prénom disparaît dans les actes d'état civil postérieurs au mariage: décès de Pierre, naissances des enfants. Enfin l'ancêtre est "forger bardeur" lors de son mariage et cultivateur à son décès... Pourquoi pas ?.