Les  Oublies

 

C'est en faisant des relevés aux Archives Municipales d'Arcachon, qu'avec M. André Maraque, nous avons trouvé dans un acte de naissance de 1900 que la profession du père de l'enfant était marchand d'oublies.
Mais tous ne savent pas forcément qu'elle était cette profession.

Alors de quoi s'agit-il ?
De plaisir comme l'écrit Louis Aragon dans " Le paysan de Paris chante " : " Annonçant le plaisir comme un marchand d'oublies " ou comme la chanson " Les oublies " :
Voilà l'plaisir,
Mesdames, Messieurs !
Voilà l'plaisir !
Régalez donc ces dames !
Voilà l'plaisir !

Cette chanson était chantée par le marchand d'oublies à partir du 29 septembre, jour de la Saint Michel.

Au fait si nous revenions au sujet. Il y a très longtemps, le délice de la Grèce antique reposait sur des sortes de biscuits, les oublies (obalias) et des gaufres servies très chaudes et trempées dans du vin.

L'appellation générique du biscuit vint dès le moyen âge désigner ces friandises, faites généralement d'une pâte un peu sèche et qui pouvaient être conservées plus longtemps que les gâteaux traditionnels.

Vers 1270, les maîtres oublayeurs formèrent une corporation spécialisée dans la fabrication des hosties puis peu à peu se tournèrent vers les douceurs (oublies, gaufres, nieulles, beignets, rissoles...); n'ayant pas de boutiques ils sillonnaient les rues en criant leur marchandises.

Les oublies les plus renommées venaient de Lyon, où on leur donna la forme de cornets.
Oublies (ou Plaisirs) étaient vendues par main (une main représentait sept ou huit oublies vendues ensemble).
Et si cela vous tente il ne vous reste plus qu'à en préparer et je me ferai un plaisir de vous fournir la recette.

 

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