Le 28/05/1665, Pierre de BOURRAS fils de
Guilhem et de Maïzé de FOURCADE passe contrat de mariage avec Marguerite
de TARENCE, fille de Guilhem et de Peyronne MAURIAC.
La dot est modeste : 60 livres à 20 sols la livre, quatre linceuls, 4
serviettes en toile de Pays, un plat et une assiette en étain.
Les BOURRAS PASSENT CHEZ LE NOTAIRE AU
Teich un grand nombres de "baillettes à fief nouveau" 1688, 1694, 1695,
1698... avec le seigneur du Teich.
En 1670, parce que le charpentier avait
fait une erreur de calcul nous savons qu'ils avaient fait construire une
maison...
Le 09/08/1699, Pierre BOURRAS fera son
testament qui ne sera rédigé qu'en 1701.
Il désire être inhumé dans l'église St André du Teich, demande 9 messes
et s'en remet à ses héritiers pour verser les sommes nécessaires à
l'église.
L'union de ce couple avait été des plus
heureuses puisque quatre de ses enfants se marieront...
Les deux filles avaient été dotées de 300 livres, quelques meubles, des
ustensiles de maison et quelques bestiaux.
Mary, avait épousé en 1690 Etienne LAFITTE,
meunier à Ponneau (Biganos).
Marguerite avait épousé Pierre DELIGEY. La dot avait été versée en deux
fois.
L'aîné des garçons Pierre avait reçu par préciput le 1/6 des biens de son
père au moment de son mariage avec Jeanne LALANDE (10/04/1690 chez Me
BALESTE).
Jean le puîné, devait recevoir le sixième des biens du père.
Lorsque Pierre BOURRAS décède son jeune fils n'a qu'une dizaine d'années.
Son frère Pierre, majeur devient son tuteur.
Le père avait recommandé à son fils aîné de ne donner la part du cadet
qu'à sa majorité qui était alors de 25 ans.
Mais le testament stipule qu'il pourra rendre des comptes de tutelle et
partager ses biens. Lorsque le fils puîné sera "capable" "de gouverner
ses biens".
Jean BOURRAS avait épousé le 29/08/1710 (cm du 27/07/1710), Jeanne
LAVILLE du Teich qui avait apporté une forte dot (700 livres).
Jeanne LAVILLE était venue s'installer chez sa belle mère qui vivait déjà
avec le fils aîné et sa femme.
Bien entendu c'était Marguerite TARENCE épouse de Pierre BOURRAS (père)
qui avait touché la dot.
Aussi Jean BOURRAS essaie de se libérer de
sa famille... et d'obtenir sa part.
Jean BOURRAS demande à son oncle DELIGEY de prier son frère de faire les
partages. Mais DELIGEY décède.
L'autre sœur avait placé sa dot dans la construction du moulin de Ponneau.
Mais in incendie avait détruit le moulin et la dot était partie en
fumée...
Mais le meunier LAFITTE décède. La veuve va supplier ses frères de lui
venir en aide : les frères pour éviter le procès "devant la dureté de la
vie pour élever ses enfants" et... craignant peut-être, vu
l'enrichissement des BOURRAS, une révision de la légitime acceptent en
"raison de leur amitié fraternelle" de lui offrir 300 livres (5 décembre
1714).
Le partage avait été réalisé le 7 janvier de cette même année.
Puisqu'il y a deux maisons, un gardera la maison neuve, l'autre la maison
des CASTAING au Teich. Mais une somme de 100 livres sera remise pour
égaliser les parts...
Quand aux terres elles seront partagées par
moitié.
Pour le cheptel on fera deux lots. Chaque
lot comprend 142 "têtes" de brebis, 62 "têtres" de chêvres, 13 vaches, 2
bœufs, 4 bournachs de mouches à miel, les BOURRAS sont des laboureurs
"aisés" mais des revers attendent certains de leurs héritiers... |